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article de presse 2009


ARTICLE DE PRESSE

 

Brillant, il l’est pour tous ses admirateurs, mais cet homme attachant, généreux, cultivé a su rester modeste devant l’intérêt que son œuvre suscite.

C’est chaque jour dans son atelier que se crée le prochain défi : Celui d’un tableau plus abouti que le précédent ; travailler, faire mieux, toujours.

Il peint depuis 35 ans avec le même appétit. Rien ne le rend plus heureux que la vision du châssis blanc posé sur le chevalet et de ces moments ou plus rien n’existe que l’art de créer.

Tout l’inspire avec un égal bonheur.

Amateur de musique, il s’approprie les musiciens, fou d’Afrique, il lui a consacré de superbes tableaux.  La Grèce, l’Italie ont été le prétexte à bien des œuvres fortes.

Jacques DONNEAUD ne peint pas sur le motif mais dans le calme de son atelier baigné de lumière au quartier de La Coste à Sisteron en faisant appel à sa mémoire pour l’idée générale du sujet et à son imagination pour en transcrire son interprétation de la réalité.

On a dit de lui que c’était un artiste figuratif libéré, c’est exactement ça : Le sujet n’est pas un aboutissement, (il n’en reste jamais prisonnier), mais le prétexte à sa fantaisie d’artiste.

D’ailleurs ses toiles les plus récentes confinent à l’abstraction, comme une épure exacerbée du motif à travers la couleur.

La représentation du monde se symbolise par une subtile architecture colorée, ses tableaux  étant à la fois très construits et  très  éclatés, comme si sa propre rétine diffractait la réalité en mille éclats de couleur.

On est convaincus par la richesse de sa gamme chromatique et par la magie de son univers. Chacune de ses expositions emporte le visiteur dans un maelstrom de formes et de couleurs : Bien construite, magnifiquement orchestrée dans sa gamme chromatique, l’œuvre exalte une ferveur picturale intense.

Le peintre s’est approprié le monde tel qu’il est, mais en le magnifiant, dans sa volonté de donner toujours à voir la beau té à travers le prisme de  son univers pictural.

 

Catherine LEHOT 

 Extrait d’article  Janvier 2009